Les sels de nicotine peuvent être à la fois un sujet mineur et un sujet important ; la raison en est qu’ils font parler d’eux plus qu’ils ne le font. Dans cet article, nous tentons de faire une synthèse sur le sujet, ses effets et ses dangers potentiels. Revue exhaustive de l’état actuel des connaissances sur la « nicotine salée ».
Le mot sels de nicotine un synonyme de quoi ?
Les sels de nicotine ne sont pas bien connus Ils ne se présentent pas sous forme de cristaux mais plutôt sous forme liquide. Le terme « sels » vient du fait qu’il s’agit d’un alcaloïde, c’est-à-dire une molécule dont la base est l’azote et qui, lorsqu’elle est sous sa forme, produit des sels amers. C’est la chimie qui nous le dit car dans le monde réel, cette forme est inefficace et n’a aucune utilité.
En termes simples, les sels de nicotine sont le type de nicotine qui se rapproche le plus de ce que l’on trouve sous sa forme naturelle. La nicotine qui est utilisée dans les e-liquides pour la vape est de la nicotine purifiée, également appelée free-base. Il s’agit d’un processus de transformation de la nicotine en deux étapes. D’abord, elle subit le traitement chimique, qui est calibré pour une extraction à haut rendement, afin d’extraire la plus grande quantité de la plante. Ensuite, elle passe par une purification.
En fait, la nicotine extraite est, dans la majorité des cas, identique à celle que l’on trouve dans les insecticides de base. Elle est extrêmement concentrée dans les produits extraits et doit être filtrée pour pouvoir être inhalée par l’homme. On parle alors de nicotine de qualité pharmaceutique. C’est-à-dire qu’elle contient la plus faible quantité d’éléments extérieurs.
Les revers et les bugs de la nicotine
Si ces différents procédés permettent d’obtenir une nicotine de qualité optimale et sans danger pour la consommation sous forme de vapotage, ils altèrent la substance, ce qui peut entraîner de nombreuses conséquences. La nicotine est plus instable et diminue en. Bien que cela ne change pas sa nature fondamentale – par exemple, il n’y a aucun risque de métamorphose en un composé toxique – le processus peut affecter ses effets. Plus la nicotine est vieille et moins bien stockée, plus elle est inefficace pour se lier aux récepteurs de votre cerveau.
La nicotine issue de la cigarette est plus proche de sa forme naturelle que la nicotine purifiée que l’on trouve dans les cigarettes électroniques.
C’est un problème sérieux, car la nicotine purifiée qui est actuellement utilisée dans la vape n’est pas aussi efficace que lorsqu’elle est sous sa forme naturelle. On résume généralement cette efficacité comparative par le principe suivant : deux fois 10 minutes de vapotage produisent des effets similaires à ceux de la cigarette pendant 10 secondes à partir du moment où les récepteurs du cerveau pour la nicotine sont strictement satisfaits.
La nicotine issue de la combustion d’une cigarette de tabac est beaucoup plus proche de sa forme naturelle que la nicotine purifiée dans les cigarettes électroniques. Naturellement, le problème de santé du tabac n’est pas la nicotine, mais plutôt les composés chimiques émis par la combustion que le fumeur inhale simultanément.
Il n’y a qu’une seule solution pour ceux qui veulent arrêter de fumer : augmenter la quantité de nicotine présente dans le liquide. Un autre problème est celui de l’irritation des voies respiratoires, plus précisément de la gorge, causée par la nicotine purifiée. Bien qu’elle ne constitue pas un risque en soi, cette irritation peut provoquer des douleurs et une toux qui peuvent rendre l’expérience inconfortable.
Les sels de nicotine peuvent sauver la situation
Les sels de nicotine, en raison de leur proximité avec la nicotine naturellement présente, ont une plus grande stabilité que la nicotine pure. Leur principal avantage est qu’ils sont plus durables et donc plus flexibles quant à leur qualité de stockage.
Ils sont particulièrement doux pour les fumeurs. Les sels de nicotine sont loin d’être aussi irritants que la nicotine pure. Cela en fait une excellente option pour les personnes qui fument pour la première fois et qui ont besoin d’une dose de nicotine extrêmement élevée, mais qui peut provoquer des quintes de toux.
Les sels de nicotine, en raison de leur proximité avec la nicotine naturelle, sont plus stables que la nicotine pure.
Selon l’un des membres de la rédaction a essayé un e-liquide à base de sels de nicotine à un ami qui a besoin d’un e-liquide bien dosé cependant, il crache jusqu’à 6 mg/ml de nicotine pure. Avec des sels de nicotine allant jusqu’à 20 mg, il n’y a aucun problème. Le vapoteur a pu consommer sa dose sans craindre d’effets indésirables.
D’autres nous ont fait savoir qu’ils ont été testés aux Etats-Unis, où les lois sont infiniment plus souples en matière de dosages, et des sels de nicotine qui sont dosés à environ 50 mg/ml. Il n’y a eu aucune inquiétude concernant l’irritation de la toux ou l’irritation. Cependant, les sujets testés qui n’étaient pas habitués à ce dosage ont pu tourner la tête.
Les sels liquides à base de nicotine sont-ils la solution pour les personnes qui n’ont jamais fumé auparavant ? Peut-être, pour ceux dont les muqueuses ne sont pas capables de supporter la nicotine. Mais pour ceux pour qui fumer le « coup de gorge » est essentiel. On sait depuis quelques années que cette contraction de la gorge au moment où la nicotine est libérée est essentielle au processus de sevrage pour quelques personnes. Elles ne pourront pas retrouver leur taux de nicotine avec les sels de nicotine.
L’accessible et ceux qui arrivent
L’inspiration est venue de la société américaine Pax Labs Inc qui vend le Juul comme un vaporisateur complet, comprenant une batterie et des cartouches scellées qui contiennent des sels de nicotine. La société a déclaré qu’elle aiderait à faciliter le passage de la cigarette au vapotage.
Les meilleurs chercheurs dans le domaine de la recherche sur la nicotine se trouvent dans l’industrie du tabac, qui étudie depuis longtemps tous les types et caractéristiques de la nicotine.
Il est important de noter que Juul n’a pas été la première entreprise à développer les sels de nicotine. Les leaders dans ce domaine se trouvent dans l’industrie du tabac qui étudie depuis longtemps les différents types et caractéristiques de la nicotine. Le premier produit à avoir été développé est le Steem, qui est le résultat de l’achat d’un brevet par Philip Morris en 2011. Le buzz commercial est attribué à Pax Labs Inc. C’est donc une fois de plus la vape qui a su changer la donne.
Le succès commercial de Juul Juul a été crucial et de nombreuses entreprises se sont lancées dans le domaine des sels de nicotine que ce soit des produits propriétaires ou simplement l’introduction de la nicotine pour les E-liquides.
Pour généraliser les E-liquides qui contiennent des sels de nicotine ?
Cependant, il ne faut pas s’attendre à une surenchère de sels de nicotine dans un avenir proche. Tout le monde semble d’accord pour dire qu’il s’agit d’un marché de niche qui pourrait, à terme, devenir important et lucratif, mais qui ne concerne pas la majorité des utilisateurs.
Tout d’abord, le hit est pratiquement absent dans les liquides qui contiennent des sels de nicotine. Pas complètement absent, mais extrêmement diminué pour les liquides répondant aux normes européennes, qui sont limitées à 20 mg/ml. Or, comme nous l’avons dit plus haut, de nombreux spécialistes du sevrage ont réalisé, grâce à l’utilisation du vaping, la valeur que le throat hit jouait chez certains fumeurs pour être capable de passer à un substitut.
L’utilisation de sels à base de nicotine doit être évitée par tous ceux qui consomment une substance forte.
Le mécanisme peut être psychologique ; cependant, peu importe puisqu’il est efficace. Ils ne seront donc pas concernés par les sels de nicotine, qui ne leur apporteront peut-être pas de satisfaction de ce côté-là.
Les sels de nicotine doivent également être évités par toute personne qui utilise une substance extrêmement puissante, car l’overdose est facilement atteinte sans signaux d’alarme dans la gorge. Les substances les plus puissantes ont tendance à être développées sur le marché, ce qui signifie que les sels de nicotine ne peuvent pas accéder à un marché essentiel.
Et puis il y a le débat d’arguments, qui est le coût. Les sels de nicotine sont plus coûteux à fabriquer que la nicotine purifiée produite de manière conventionnelle, et donc plus coûteux à l’achat. L’efficacité du produit compensera une partie du surcoût, mais ce surcoût se fera tout de même sentir.
La production de masse va certainement réduire le coût de ces produits mais elle ne ramènera pas les sels de nicotine au coût de la nicotine purifiée, classique. Même si la différence de prix est finalement faible, le fumeur qui n’a pas de besoins spécifiques auxquels les sels de nicotine pourraient répondre, orientera certainement sa préférence vers un produit à base plus traditionnelle.
Qu’en pensent les experts ?
Les opinions de Jacques Le Houezec, tabacologue .
Tout d’abord, le liquide à vaper à base de sels de nicotine n’est pas si différent du liquide à base de nicotine (que les anglo-saxons appellent « freebase nicotine »). La nicotine liquide est une base insignifiante (au sens chimique) qui a un pH alcalin. Les sels de nicotine (à l’origine sous forme de cristaux) mélangés dans le mélange PG/le VG donneront un liquide acide. Mais la nicotine reste de la nicotine ! Elle est absorbée de la même manière par les poumons.
Pourquoi utilise-t-on les sels de nicotine ? La raison est que la vapeur produite par un liquide contenant des sels de nicotine va moins irriter la gorge (le fameux « hit »). Le fumeur, tout comme le vapoteur, sait comment réguler la quantité de nicotine qu’il absorbe (phénomène de titrage). Cela permet au vapoteur débutant d’être moins stressé et d’inhaler plus facilement une nicotine évaporée et bien dosée pour satisfaire plus rapidement ses besoins.
Cette nouvelle technologie permettra certainement aux gros fumeurs (pour qui la limite recommandée de 20 mg/ml n’est pas suffisante) ou à ceux dont les voies respiratoires sont irritées, de bénéficier d’un dosage plus élevé et de pouvoir arrêter de fumer.
Les experts en nicotine avec lesquels nous nous sommes entretenus ont généralement la même vision d’un désir réel pour le produit, mais atténué par un certain degré de circonspection.
Les sels de nicotine ont une certaine possibilité de réduire la consommation.
Par exemple, le Dr Konstantinos Farsalinos, qui affirme que « les sels de nicotine ont une certaine possibilité de réduire la consommation. Les fumeurs devront absorber moins de nicotine pour atteindre le niveau de satisfaction souhaité avec un throat hit plus agréable. Ils offrent un potentiel incroyable de diffusion rapide de la nicotine. »
Toutefois, l’expert tempère son enthousiasme « Je serai plus qu’heureux d’essayer ces produits, s’ils sont produits par les compagnies de tabac parce que je suis sûr qu’elles ont mené des recherches approfondies sur les produits, mais ces recherches ne sont pas nécessairement menées par les petites entreprises indépendantes qui commencent à produire ces produits. »
Surprenant ? Pas tant que ça Lorsque le Dr Farsalinos explique que « le problème est dû aux acides utilisés pour extraire les sels de nicotine. Certains d’entre eux ne sont pas adaptés à la consommation humaine, et d’autres peuvent même endommager les réservoirs en métal ». Les petites entreprises sont-elles en mesure d’examiner la corrosion de leurs réservoirs ? Je parie qu’elles ne le font pas. »
Konstantinos Farsalinos ne ferme pas la porte, mais il déclare : « Je ne testerai pas les produits des entreprises indépendantes tant qu’elles n’auront pas publié les résultats des tests de leurs laboratoires accrédités. »
L’avis de Sébastien Roux directeur de Crivape*.Nous ne sommes ni favorables ni opposés à l’utilisation des sels de nicotine dans les liquides électroniques à utiliser pour les cigarettes électroniques. Le code de la santé stipule quelques détails, et sur la Crivape en revanche, n’a pas assez d’éléments de la communauté scientifique (au-delà du pH et du CLP des différents acides utilisés, et des normes XP de l’AFNOR)…) pour affirmer sans ambiguïté que c’est un produit merveilleux, sans risque et sans addiction qui pourrait entraîner des fumeurs en cas d’échec. Nous avons commencé une enquête sur les effets cliniques (en cours) qui nous permettra de publier les premières données sur l’acceptation de ce produit avant la fin de l’année compte tenu des informations que nous venons d’obtenir sur la nicotine libre.
(*Crivape : Centre de Recherche et d’Innovation pour la vape. )
Au pinacle ou au Grotesque ?
Le même son de cloche a été entendu dans toute la ville, et peut être résumé de la manière suivante : « C’est une excellente idée, nous verrons si elle est correctement mise en œuvre ».
Il existe de nombreuses zones floues, et le consommateur a le droit d’insister pour qu’elles soient clarifiées.
Il faut être très clair : il n’y a pas besoin de donner une quelconque bénédiction, ou au contraire c’est une bonne idée de créer un bûcher pour stocker les sels de nicotine. Nous avons vu que le produit lui-même pourrait être une réponse pour ceux qui ne sont pas satisfaits de la nicotine purifiée traditionnelle et si cela peut les aider à ne pas fumer une cigarette, c’est bénéfique.
De l’autre côté, il y a beaucoup de zones grises, et c’est le droit des consommateurs de se renseigner avant de se lancer dans la consommation du produit.
La première zone grise est donc l’équipement utilisé pour la fabrication. Faire des tests qui démontrent la sécurité du processus de fabrication est une chose évidente à faire pour tout fabricant.
En effet, il existe une variété de méthodes d’extraction des sels de nicotine. Certaines entreprises, après avoir créé leur propre procédé, déposent un brevet pour le protéger ou gardent dans tous les cas, leur recette secrète. C’est la situation de Juul et des autres fabricants qui arrivent.
Dans ce scénario, deux possibilités qui sont soit vraies, soit les entreprises qui veulent produire des e-liquides à base de sels de nicotine achèteront la base à un ou un petit nombre d’établissements qui produisent. Il y a une chance, et c’est ce qui se passe quand on purifie la nicotine. Il est également possible que chacun veuille fabriquer lui-même les sels de nicotine. Une fois que toutes les méthodes d’extraction saines seront réglementées et écartées, il restera les méthodes d’extraction à base de substances dangereuses. Certains pourraient être incités à franchir le Rubicon.
La deuxième zone d’incertitude concerne l’information donnée aux consommateurs. Il va être crucial d’informer l’utilisateur du fait qu’il utilise des sels de nicotine pour vaper et de leur poids. On voit bien le préjudice pour un utilisateur qui pensait que la nicotine de vaperait est purifiée à 1,5 mg, et le juge a pu absorber 20 mg de sels via le dripper qui faisait 100 W…. Il n’y a rien eu de mortel, mais un individu qui a été secoué.
D’autres questions viendront certainement s’ajouter à la liste. Au final, ce n’est pas un problème : comme vous pouvez le constater dans les commentaires des entreprises qui ont répondu à nos questions, elles maîtrisent parfaitement la procédure. Elles n’auront donc aucun problème à donner à l’utilisateur les informations auxquelles il a droit de par le droit.
Dans le sens d’une dépendance à la nicotine qui « déchire » ?
Les sels de nicotine finiront par atteindre le statut qui devrait être le leur, non pas un produit original, mais un complément précieux et efficace à l’arsenal des vapes pour arrêter de fumer.
On pourrait aussi exiger des fabricants qu’ils commencent à fabriquer de la nicotine qui est à l’opposé de celle qui a le hit le plus puissant et qui peut calmer les vapeurs en libérant de grandes quantités de. J’utilise toujours 3 mg de nicotine mais cela me cause beaucoup de douleur à la gorge et j’ai moins de vape. Les sels de nicotine pour commencer avec une nicotine normale pendant le sevrage, et une nicotine forte pour arrêter de fumer ou fumer moins.